Droit international:
Dossier: Les contrats internationaux
Thème: l'affacturage ou le factoring
Par Maître Mayombo KASSONGO
L'idée: comment concevoir l'affacturage dans les nouvelles techniques et transactions liées au Net.
Il y a une émergence des nouveaux métiers , des techniciens factors qui sont des sociétés d'affacturage ayant comme objet; de réaliser des missions financières grâce aux nombreuses facturations des transactions sur Internet.
Ceci étant, les droits des parties à cette opération n'en sont pas pour autant dénaturés par rapport au factoring originel.
La technique: le factoring est une technique relativement récente en France. Les premières sociétés de factoring furent crées en 1960.
L'opération vient de la tradition anglaise , inventée au XVIII ème siècle, née des rapports coloniaux, et était fondée sur l'économie coloniale. Compte tenu de la plus value des matières premières il va y avoir un crédit du vendeur vis à vis de l'acheteur, et comme il ne connait pas l'acheteur il va passer par le système de factoring. Et l'entreprise Etablissement financier (USA) qui reçoit la créance du vendeur (anglais), va alors rechercher payement pour le retransmettre au vendeur. Cet Etablissement remettra alors au vendeur le montant de sa créance.
1. Ce système n'est autre qu'une opération contractuelle triangulaire ou à trois.
Le contrat de factoring née de la coutume économique coloniale vient à s'étendre à l'E- commerce, qui est une nouvelle donne économique issue de la mondialisation.
Dans cette opération le risque encouru est un risque de l'impayé supporté par le factor. Cela suppose un mécanisme sain mettant en oeuvre la bonne entreprise qui vend face aux bons clients, sur un compte bancaire tenu régulièrement.
Examiné de près, le mécanisme crée d'abord un adhérent: qui est le client du factor, ensuite une conclusion d'un contrat qui est un contrat d'affacturage ou le factoring à caractère exclusivement commercial, enfin accompagné des services annexes qui relèvent de la gestion des entreprises.
2. Les effets du factoring:
L'opération aboutira à deux mécanismes juridiques distincts.
D'une part à la conclusion d'un contrat de factoring dit mandat: créant une obligation contarctuelle incombant à l'adhérent de remettre toutes les factures au factor, même s'il existe un risque de voir l'adhérent remettre des factures douteuses au factor.
Et selon ce mandat le factor est chargé d'agir pour le compte, et de manière à récupérer le montant des factures à échéance.
D'autre part l'opération aboutira à un contrat dit factoring subrogation: qui est une véritable opération de crédit. Ici le factor prend les créances à terme et va tout de suite remettre le montant de la créance au client.
L'opération contractuelle prendra dans ce cas une toute autre nature, celle d'escompte du fait que le factor prend le risque de l'impayé à l'arrivé du terme.
Elle prendra aussi la forme de nantissement de créance: qui devient une sorte de remise en gage de la créance au (banquier) factor.
Il y a lieu de noter l'existence d'une cession de créance car le factor recoit les créances et en devient propriétaire et l'explication juridiquement valable qui est retenue par la jurisprudence et en doctrine est celle de la subrogation.
Le mécanisme de cession de créance n'est que théorique et aucun formalisme ne viendra alourdir l'opération qui reste d'une efficacité totale.
Seule la notion de subrogation permet de jutifier le transfert de la créance au factor. Dans ce cas la subragation ne sera que conventionnelle du fait du contrat d'affacturage.
Conclusion:
Par le biais des règles et solutions juridiques classiques retenues dans ce domaine, les opérateurs sur le Net (sur la Toile= réseau télématique public mondial.Internet) se voient dotés; non seulement d'un instrument juridique déjà efficace, mais aussi plus besoin de rechercher des nouvelles solutions.
Dossier: Les contrats internationaux
Thème: l'affacturage ou le factoring
Par Maître Mayombo KASSONGO
L'idée: comment concevoir l'affacturage dans les nouvelles techniques et transactions liées au Net.
Il y a une émergence des nouveaux métiers , des techniciens factors qui sont des sociétés d'affacturage ayant comme objet; de réaliser des missions financières grâce aux nombreuses facturations des transactions sur Internet.
Ceci étant, les droits des parties à cette opération n'en sont pas pour autant dénaturés par rapport au factoring originel.
La technique: le factoring est une technique relativement récente en France. Les premières sociétés de factoring furent crées en 1960.
L'opération vient de la tradition anglaise , inventée au XVIII ème siècle, née des rapports coloniaux, et était fondée sur l'économie coloniale. Compte tenu de la plus value des matières premières il va y avoir un crédit du vendeur vis à vis de l'acheteur, et comme il ne connait pas l'acheteur il va passer par le système de factoring. Et l'entreprise Etablissement financier (USA) qui reçoit la créance du vendeur (anglais), va alors rechercher payement pour le retransmettre au vendeur. Cet Etablissement remettra alors au vendeur le montant de sa créance.
1. Ce système n'est autre qu'une opération contractuelle triangulaire ou à trois.
Le contrat de factoring née de la coutume économique coloniale vient à s'étendre à l'E- commerce, qui est une nouvelle donne économique issue de la mondialisation.
Dans cette opération le risque encouru est un risque de l'impayé supporté par le factor. Cela suppose un mécanisme sain mettant en oeuvre la bonne entreprise qui vend face aux bons clients, sur un compte bancaire tenu régulièrement.
Examiné de près, le mécanisme crée d'abord un adhérent: qui est le client du factor, ensuite une conclusion d'un contrat qui est un contrat d'affacturage ou le factoring à caractère exclusivement commercial, enfin accompagné des services annexes qui relèvent de la gestion des entreprises.
2. Les effets du factoring:
L'opération aboutira à deux mécanismes juridiques distincts.
D'une part à la conclusion d'un contrat de factoring dit mandat: créant une obligation contarctuelle incombant à l'adhérent de remettre toutes les factures au factor, même s'il existe un risque de voir l'adhérent remettre des factures douteuses au factor.
Et selon ce mandat le factor est chargé d'agir pour le compte, et de manière à récupérer le montant des factures à échéance.
D'autre part l'opération aboutira à un contrat dit factoring subrogation: qui est une véritable opération de crédit. Ici le factor prend les créances à terme et va tout de suite remettre le montant de la créance au client.
L'opération contractuelle prendra dans ce cas une toute autre nature, celle d'escompte du fait que le factor prend le risque de l'impayé à l'arrivé du terme.
Elle prendra aussi la forme de nantissement de créance: qui devient une sorte de remise en gage de la créance au (banquier) factor.
Il y a lieu de noter l'existence d'une cession de créance car le factor recoit les créances et en devient propriétaire et l'explication juridiquement valable qui est retenue par la jurisprudence et en doctrine est celle de la subrogation.
Le mécanisme de cession de créance n'est que théorique et aucun formalisme ne viendra alourdir l'opération qui reste d'une efficacité totale.
Seule la notion de subrogation permet de jutifier le transfert de la créance au factor. Dans ce cas la subragation ne sera que conventionnelle du fait du contrat d'affacturage.
Conclusion:
Par le biais des règles et solutions juridiques classiques retenues dans ce domaine, les opérateurs sur le Net (sur la Toile= réseau télématique public mondial.Internet) se voient dotés; non seulement d'un instrument juridique déjà efficace, mais aussi plus besoin de rechercher des nouvelles solutions.