Infos directes de Kaci Consulting

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Déclaration CNIL n° 1145104

samedi, mai 19, 2007

Marcus GARVEY disait que : « Il n’y a rien, dans le monde des hommes, que l’homme ne puisse réaliser. Si les buts que vous cherchez à atteindre ne concernent que vous, ils ne vous mèneront pas plus loin que vous-mêmes ; Mais les buts que vous visez pour le bien commun vous mèneront bien au-delà, et jusque dans l’éternité ».
En effet l'individualisme, quelqu'en soit sa forme (humain, d'affaires ou de Nation), ne conduit jamais très loin. C'est pourquoi, face aux problématiques de ce nouveau monde sans frontières réelles, il convient de s'unir et de trouver collectivement les solutions permettant de faire en sorte que la Mondialisation amène une amélioration durable des conditions de vie.
Alors que faire pour agir sur la Mondialisation et changer favorablement la situation ? Est-il possible de « bâtir un monde plus juste » (1), permettant à chacun de saisir les opportunités disponibles ? Quels sont les moyens d'action les plus efficaces ? Une action publique exclusive menée par des institutions publiques nationales et internationales (action centralisée et pyramidale) ou coordonnée entre divers intervenants partageant un même objectif final (ONG, collectivités locales et nationales, institutions internationales) ?

La mondialisation impose de nouvelles règles auxquelles les institutions doivent s’adapter.
C’est pourquoi, la construction de ce nouvel ordre mondial implique un contrat social adapté, qui associe développement économique et protection sociale. Pour cela, les institutions publiques Nationales et Internationales, doivent redéfinir leur rôle et ainsi réinstaurer un équilibre entre la liberté (et la confiance) des personnes (des individus et des entreprises) et la nécessaire régulation publique (par la mise en place d’institutions de contrôle et de protection efficaces et utiles). En effet la fonction de contrôle (et de sanctions éventuelles) ne doit pas être une fin en soi, mais le moyen approprié d’équilibrer les rapports humains et limiter les conséquences négatives de faits individuels sur la collectivité. Dès lors, les institutions publiques doivent garder à l’esprit, que si la croissance économique ne permet pas de fournir suffisamment de travail et contribuer ainsi au maintien de la confiance en l’avenir, le développement économique n’a pas de sens. Dans cette perspective, l’action publique, en matière de formation et de recherche, est fondamentale. Dans ce contexte l’OMC, en instituant des règles plus équilibrées permettant à chaque communauté humaine de profiter pleinement des opportunités disponibles, et l’OCDE, par son expertise et ses conseils auprès des gouvernements internationaux, devraient jouer un rôle fondamental. Aussi, l’Afrique, ne doit plus douter de sa capacité à créer de la richesse (2) en instituant un cadre général de confiance et de sécurité. Des initiatives avancées commencent à donner des résultats favorables en Afrique (zone OHADA3, accords ACP Numériques4). De même, l’Union Européenne, ne doit plus servir d’exutoire à la démagogie et à la lâcheté politique (qu’on observe notamment en France). Les Etats européens doivent maintenant prendre conscience de la nécessité d’être unis dans un but commun (bénéficier pleinement des avantages de la croissance, notamment par le maintien et le développement de son savoir-faire, tout en garantissant une protection sociale).
1 - « Pour Bâtir un Monde plus juste » - Rapport Canadien sur le Développement 2001
http://www.nsi-ins.ca/fran/pdf/cdr2001_f_2.pdf
2 - Rapport sur les perspectives régionales : Afrique subsaharienne du FMI rendu en avril 2007. http://www.imf.org/External/Pubs/FT/REO/2007/AFR/FRA/afrf.pdf
3 - Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afriquehttp://www.ohada.com/
4 - Organisation ayant pour objet de favoriser le lancement et la réussite de projets de désenclavement numérique dans les pays de la zone Afrique – Caraïbes – Pacifique en associant les bailleurs de fonds, les donateurs et investisseurs privés, les équipementiers et les opérateurs télécoms internationaux.